YUMEVOJA Expériences culturelles|L’aéroport de Kobe ouvre des vols internationaux – Une nouvelle porte d’entrée pour visiter le Kansai

L’aéroport de Kobe peut sembler un « petit acteur » comparé à l’aéroport international du Kansai ou à celui d’Itami.
Mais c’est précisément cette petite taille qui le rend idéal.
On peut éviter la foule et partir tranquillement en voyage depuis un endroit proche du centre-ville.

Les voyageurs expérimentés apprécieront cette impression de « joyau caché ».
L’enregistrement est fluide, et depuis la terrasse d’observation, les avions semblent presque à portée de main.
Même la restauration de l’aéroport ne doit pas être sous-estimée —
le riz au poulpe que j’ai goûté était véritablement un « trésor local ».

Aujourd’hui, l’aéroport de Kobe a pris un nouvel envol avec le lancement des vols internationaux,
accueillant des voyageurs de Corée, de Chine et de Taïwan comme une « petite porte d’entrée » vers le Japon.
D’ici, votre voyage s’étend naturellement au Kansai — Osaka, Kyoto et Nara.

« Petit par la taille, mais d’une valeur illimitée. »

C’est exactement ce qu’est cet aéroport.

Quand le Dieu du voyage descend dans un lieu désert

Le deuxième terminal, où arrivent et partent les vols internationaux, vient tout juste de commencer ses opérations.
À vrai dire, on a encore l’impression que l’animation et l’éclat restent à venir.
Mais c’est peut-être justement pour cela que l’on remarque certaines choses.

Dans le calme, le ciel et la mer s’étendent à perte de vue devant vous.
On a l’impression que « l’avenir reste une toile vierge », un lieu où l’on peut respirer librement.
Ici, on découvre la promesse du voyage — une rencontre qui n’existe qu’à cet instant.

Trois aéroports au Kansai ? Lequel choisir pour votre voyage ?

Le Kansai compte trois aéroports.
Le bon choix dépend de votre style de voyage.

AéroportCaractéristiques principalesIdéal pour
Aéroport international du Kansai (KIX)Grand hub international avec de nombreux vols et de vastes installationsIdéal pour les arrivées et départs internationaux
Aéroport d’Itami (ITM)Le plus proche d’Osaka, uniquement des vols intérieursParfait pour les voyages d’affaires ou les courts séjours domestiques
Aéroport de Kobe (UKB)Petit, calme et bien situéVoyageurs qui privilégient l’accès facile et une atmosphère détendue

✈️ Par exemple, vous pourriez arriver de l’étranger à l’aéroport de Kobe, profiter d’une excursion d’une journée à Osaka, Kyoto ou Nara, puis rentrer chez vous depuis l’aéroport international du Kansai ou de Narita — rapidement et sans difficulté.

Les trois aéroports du Kansai et l’histoire des vols internationaux

🛫 Aéroport d’Itami : Le commencement du ciel du Kansai

Autrefois principale porte d’accès au ciel du Kansai, l’aéroport d’Itami reliait le Japon au reste du monde, en assurant à la fois des vols intérieurs et internationaux.
Cependant, en raison de sa proximité avec la ville et des problèmes de bruit qui en ont découlé, son rôle a peu à peu évolué au fil du temps.

En 1994, avec l’ouverture de l’aéroport international du Kansai, Itami a été rebaptisé comme aéroport uniquement domestique.
Aujourd’hui, il reste une plateforme essentielle pour les voyages d’affaires comme pour le tourisme, offrant un accès pratique au cœur de la région du Kansai.

🌉 Aéroport international du Kansai : Une porte maritime vers le monde

Inauguré en 1994, l’aéroport international du Kansai (KIX) a été construit sur une île artificielle dans la baie d’Osaka afin de résoudre les problèmes de bruit de l’aéroport d’Itami.
Conçu comme un hub international pleinement opérationnel 24 heures sur 24, il est rapidement devenu le cœur battant du trafic aérien entre le Kansai et le reste du monde.

Au fil des années, KIX est devenu une porte d’entrée majeure vers l’Asie, porté par l’expansion des compagnies low-cost (LCC) et la hausse constante du tourisme entrant.
Aujourd’hui, il se dresse comme un symbole de connexion — reliant les cultures, les économies et les voyageurs du monde entier.

🚢 Aéroport de Kobe : Un nouveau défi au cœur de la tranquillité

Inauguré en 2006, l’aéroport de Kobe (UKB) est un petit aéroport proche du centre-ville, accessible par le Port Liner depuis Sannomiya — à seulement une station de métro de Shin-Kobe sur la ligne du Shinkansen.
Pendant de nombreuses années, il n’a exploité que des vols intérieurs, mais en 2023, il a accueilli ses premiers vols charters internationaux. Puis, en 2025, les services internationaux réguliers ont commencé, marquant le début d’un nouveau chapitre en tant que troisième aéroport de la région du Kansai.

Bien que les foules animées restent encore à venir, son atmosphère paisible, son accès pratique et ses vues imprenables sur le ciel et la mer lui confèrent déjà un charme unique.

Observer le personnel de l’aéroport au travail, juste sous vos yeux

Depuis la terrasse d’observation et le terminal de l’aéroport de Kobe,
vous pouvez voir le personnel de l’aéroport en action, juste sous vos yeux.
Qu’il s’agisse de guider les passagers aux portes d’embarquement, de charger les bagages en piste,
ou d’agiter les bâtons lumineux pour saluer le départ des avions — c’est comme assister à un spectacle vivant.

Des scènes que l’on ne peut apercevoir que de loin dans les grands aéroports
se déroulent ici, à l’aéroport de Kobe, à portée de main.
Cette proximité est un privilège propre à un petit aéroport.

Le nouveau food court du terminal 1

Le nouveau food court du terminal 1 est vaste et baigné de lumière naturelle.
Parmi ses propositions, la vedette est la spécialité locale, le tako-meshi — un riz au poulpe préparé avec des ingrédients frais de la région.

Le parfum délicat du bouillon dashi et la texture tendre et légèrement élastique du poulpe
créent une saveur qui fait revivre la mer à chaque bouchée.
C’est le choix parfait aussi bien pour commencer votre voyage que pour le conclure sur une note gourmande et satisfaisante.

Si vous vous installez près de la fenêtre, la piste et les avions sont juste sous vos yeux.
Vous pouvez admirer les décollages et les atterrissages tout en dégustant votre repas —
un moment légèrement luxueux à savourer.

C’est un sentiment de proximité que l’on ne peut pas vivre dans un grand aéroport,
et qui est unique à l’aéroport de Kobe.

Un aéroport qui soutient discrètement votre premier voyage

À l’aire de restauration de l’aéroport, une femme âgée s’est approchée de moi.
« Aujourd’hui, c’est la première fois que je prends l’avion toute seule », dit-elle avec un sourire à la fois un peu nerveux et joyeux.
« Je pars pour un petit voyage en solo à Kyūshū. »

Quand je lui ai parlé de mon propre voyage en pèlerinage en solo, elle a été vraiment surprise.
D’une certaine façon, nous avons toutes les deux ressenti : « Seule, mais pas vraiment seule », et nous avons partagé un discret élan de courage.

L’aéroport de Kobe n’est peut-être pas grand ni animé,
mais c’est peut-être un lieu qui soutient discrètement les « premières fois » de chacun.

Un petit aéroport au bord de la mer qui entoure doucement votre voyage

Les petits aéroports ont un charme que les grands ne peuvent pas égaler.
L’aéroport de Kobe est un lieu où l’on peut échapper à la foule et ressentir en silence le ciel et la mer.
Il est là pour vous—au début de votre voyage comme à la fin—offrant une douce compagnie.

Et ces petits instants que vous vivez ici brilleront sans doute longtemps dans vos souvenirs de voyage.
Pourquoi ne pas choisir l’aéroport de Kobe comme porte d’entrée de votre prochaine aventure ?

Voici le petit plus d’aujourd’hui !

L’homme qui visita le Palais du Dragon sous la mer — Urashima Tarō (浦島太郎)

Il était une fois un jeune pêcheur nommé Urashima Tarō.
Un jour, il sauva une tortue maltraitée par des enfants.
En guise de remerciement, la tortue l’emmena dans un lieu merveilleux : le Palais du Dragon, caché au fond de la mer.

Dans ce palais féerique, entouré de poissons multicolores, Tarō fut accueilli par la princesse Otohime.
Il y vécut des jours enchanteurs, comme dans un rêve.
Mais, pris de nostalgie pour son village, il décida de retourner sur la terre ferme.

Avant son départ, Otohime lui remit un coffret précieux appelé tamatebako, en lui disant :
« Ne l’ouvre jamais, quoi qu’il arrive. »

De retour sur la terre, Tarō découvrit avec stupeur que des siècles entiers s’étaient écoulés.
Son village, ses proches, tout avait disparu.
Dans son désespoir, il ouvrit le coffret. Aussitôt, une fumée blanche s’en échappa, et son corps de jeune homme se transforma en celui d’un vieillard.

Comme si le temps qu’il avait oublié au fond de la mer l’avait rattrapé d’un seul coup.

Ce conte transmet une vérité universelle : le temps perdu ne revient jamais,
et les bonheurs trop parfaits ont toujours un prix caché.